L’amour selon les Jingpo

Le peuple Jingpo est un groupe ethnique qui vit principalement dans le nord de la Birmanie et dans le sud de la République populaire de Chine. Le jinghpo est parlé par 900 000 personnes au Myanmar et par 40 000 personnes en Chine.Les Jingpos habitent principalement des montagnes couvertes de forêts autour de 1 500 mètres d'altitude, là où le climat est chaud.  Les femmes portent habituellement une veste noire boutonnée sur le devant, au centre ou à gauche. À la veste, elles assortissent une jupe en tricot coloré et des jambières en laine. Les femmes aiment porter des parures en argent.

La danse, le chant et la musique sont les aspects les plus importants de leur culture. Toute occasion est bonne pour la célébrer en dansant, par exemple, de bonnes récoltes, la construction d'une maison, les mariages, l'accueil d'étrangers... Les Jingpo sont de bons chanteurs et d'habiles danseurs. Ils préfèrent les danses en groupe qui reflètent leur vie, leur travail et leurs rites sacrificiels. Ces danses se composent parfois de plus de 1 000 personnes. Les musiciens jingpo utilisent des tambours en bois, des tambours à « patte d'éléphant », des gongs, des cymbales et des flûtes en bambou. Les jeunes jingpo peuvent se rencontrer librement, mais leur mariage, qui donnent lieu à des cadeaux de fiançailles fort nombreux, sont souvent arrangé par les parents. L'enlèvement de fiancées était autrefois chose courante.

Une des coutumes de la cérémonie de mariage  est de «passer le pont d'herbe ». Lors de la cérémonie, le célébrant saisit un poulet et lui coupe le cou. Avant qu'il ne meurt, on regarde dans quelle direction le poulet vole. S’il vole vers la maison du fiancé, cela prouve que la mariée va apporter la prospérité à sa belle famille. Puis, le célébrant met une goutte de sang du poulet sur ​​un pont sur lequel est étalé de l’herbe. En passant sur pont en herbe avec le sang du poulet, la mariée va vers la maison de son fiancé et devient son épouse. Sa mère enlève son collier et le donne à la mariée, signifiant qu'elle a remis le pouvoir de la maison à la mariée. Après cela, tous les invités boivent du vin et dansent. La famille du marié est tenue de payer une dot, généralement sous la forme de buffles, de bovins ou de chevaux, les gongs. Le montant est déterminé par le nombre de parents qu’a la mariée.

Le Taj Mahal, une merveille née de l’amour
La Saint Valentin, biographie du saint des amoureux.