Le rugby est sous les feux de la rampe pendant la coupe du monde. Alors que les footeux de France peinent à se relever de la coupe du monde africaine et de leurs travers grévistes, les rugbymens se pavanent derrière leurs valeurs et leurs esprits de groupe.
La troisième mi-temps
La pratique rituelle de la troisième mi-temps par les supporters, mais aussi et surtout par les joueurs, est une véritable institution du rugby à XV, on dit qu'il n'y a pas de rugby sans troisième mi-temps. Les troisièmes mi-temps du Tournoi réunissent toujours les joueurs des deux équipes, certaines sont restées dans les annales. On ne concevrait pas une rencontre du Tournoi des 6 nations qui ne connaîtrait pas son apothéose dans un grand hôtel puis dans un cabaret.
"I love moustache"
La pilosité arborée par le sélectionneur de l'équipe de France Marc Lièvremont a incité son club de coeur, Bayonne, d'offrir des places à moitié prix pour la rencontre de TOP 14 contre Montpellier. Le clin d'oeil à Marc Lièvremont est aussi bien destiné aux hommes qu'aux femmes puisque nul besoin que la moustache soit en poils véritables, les postiches sont acceptés pour les spectateurs se présentant aux guichets avant le match. Et l'office de tourisme de Paris : “Enjoy rugby in the capital of love. Rugby World Cup in Paris kicks off in September. Rendes-vous now on cestsoparis.com.”
L'essai
Finissons avec ce qui fut sans doute le plus bel essai marqué par une équipe de rugby. C'était le 3 juillet 1994, les redoutés All-Blacks néo-zélandais recevaient le XV de France, chez eux, dans l'Eden-Park d'Auckland. Pièce magistrale de jeu, suite à une superbe relance du capitaine Philippe Saint-André sur sa ligne des 22. S'enchaîne ensuite une série de feintes et de passes-croisées, qui permis au tricolore de traverser le terrain et de finir dans l'en-but des All-Blacks... bref, une démonstration de ce que les anglo-saxons appellent, le "french-flair"...